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Dernières nouvelles sur la migration

Sur la route

Faits marquants récents

En Méditerranée centrale, la politique anti-migrants du gouvernement italien se poursuit. Le 07 mai 2024, par une série d’ordonnances, il a été interdit aux avions d’ONG de mener des opérations de recherche de personnes migrantes en détresse. Dans la rive sud de la Méditérannée, en Tunisie, plusieurs opérations d’expulsions d’individus d’origine sub-saharienne ont été menées par la police tunisienne. Les soutiens de la société civile aux communautés exilées ont aussi été visés par des perquisitions et des arrestations.

Dans la route Atlantique, l’affluence ne s’estompe guère et les drames s’accumulent. Le 29 avril 2024, 50 personnes ont disparu dans cette route menant vers l’archipel des Canaries. Le 01 mai 2024, un autre groupe de 120 migrant·es était parti depuis le Sénégal.

En Méditerranée orientale, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le président de Chypre Nikos Chritodoulides ont effectué une visite officielle à Beyrouth le 02 mai 2024. L’UE a annoncé au premier ministre libanais Najib Mikati un transfert financier de 1 milliard d’euros sur la période 2024-2027, dont 736 millions d’euros dédiés aux politiques contre la migration irrégulière.

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Nouvelles positives

  • Le 02 mai 2024, l’agence AP a annoncé la participation de “l’Equipe Olympique des Réfugiés” (EOR) aux Jeux de cet été. Après une première à Rio de Janeiro en 2016, 36 athlètes, dont 23 hommes et 13 femmes, de 11 pays différents et pour 12 disciplines sportives, concourront sous leur bannière à cette compétition internationale.

Mises à jour de l'UE

  • Le 14 mai 2024, le Conseil de l’Union Européenne a adopté le pacte sur la migration et l’asile. Après plus de deux ans de négociations, ce texte rejeté par des secteurs de la société civile, a franchi cette dernière formalité juridique.

La manie du retour
Cartographie des politiques et pratiques dans la région EuroMed

La recherche fournit une vue d’ensemble des politiques et pratiques de retour actuelles dans la région euro-méditerranéenne et met en lumière les violations des droits humains qu’entraîne cette « obsession du retour », qui est partagée par les États membres, les institutions de l’UE et les pays tiers. Le rapport couvre les politiques et pratiques nationales en matière de retour dans les régions du Machrek et du Maghreb, en se concentrant sur les retours de Turquie et du Liban vers la Syrie, et sur les accords de réadmission entre l’Italie et la Tunisie, l’Espagne et le Maroc ainsi que la France et le Maroc. Il examine également les retours d’Allemagne et d’Italie vers l’Égypte. Lire la suite