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20/02/2023 – 12/03/2023

  • Le 08 mars 2024, selon une alerte d’Alarm Phone, 50 personnes se trouvaient au bord d’un navire dysfonctionnel en Méditerranée centrale. Les garde-côtes libyens affirment avoir intercepté le bateau. Les proches des personnes migrantes ont confirmé leur retour en Libye.
  • Le 02 mars 2024, les garde-côtes libyens, financés par l’UE, ont tenté de saboter une opération de sauvetage menée par SOS Humanity L’équipe du vaisseau Humanity I est parvenue à secourir 77 personnes malgré les menaces de leurs assaillants armés. Au moins une personne est morte noyée durant l’opération.
  • Le 25 février 2024, un navire commercial a porté secours à environ 100 personnes en danger. Ces dernières, parties des côtes libyennes, ont pu retrouver la terre ferme dans l’île de Crète.
  • Le 20 février 2024, 86 personnes d’origine égyptienne et pakistanaise ont été interpellées par la police dans l’est de la Libye. Le 22 février, le groupe de détenus migrants était en attente d’une procédure de déportation. 

Pour la période allant de juin 2021 à mai 2022, cliquez ici.

Migrant·es et réfugié·es

Libye

DERNIÈRES MISES À JOUR

12/03/2024 – 05/04/2024

  • Le 26 mars 2024, le site Refugees in Libya a publié le portrait de Gedion Samuel Hariso. Les chiffres voilent les trajectoires individuelles de jeunes gens comme Gedion qui après le décès de son père, le suicide de son frère, et son départ de l’Ethiopie, sa mère a reçu un appel de détresse depuis la Libye. En février, il avait été kidnappé par des trafiquants qui demandaient une rançon de 15.000 dollars.  
  • Le 22 mars 2024, l’OIM a révélé l’existence d’une fosse commune dans le sud-ouest de la Libye où ont été retrouvés plus de 65 corps de personnes présumées migrantes. Selon les autorités libyennes, une enquête est en cours pour élucider les circonstances de leur mort ainsi que cette violation de leur droit élémentaire à un enterrement digne. 
  • Le 16 mars 2024, alors qu’un navire de MSF Sea tentait de venir en aide à plus de 170 personnes en détresse sur deux bateaux, les garde-côtes libyens auraient procédé à des “manoeuvres dangereuses” compromettant l’intégrité physique des personnes demandeuses d’asile. Cet incident s’inscrit dans une longue liste d’entorses effectuées par les forces libyennes au droit international humanitaire.  

28/01/2024 – 20/02/2024

  • Frontex a envoyé aux garde-côtes libyens la localisation de bateaux de personnes migrantes plus de 2.000 fois entre 2021 et 2023. L’agence a fait cela tout en ayant conscience des graves violences encourues par ces personnes en Libye.

28/06/2023 – 12/07/2023

  • Le 7 juillet, Alarm Phone était en communication avec 250 personnes en détresse fuyant la Libye. Le 9 juillet, elles ont été repoussées de la zone SAR de Malte et emprisonnées à Benghazi.
  • Le 7 juillet, alors que SOS Méditerranée menait une opération de sauvetage, les gardes-côtes libyens ont tiré à plusieurs reprises. L’ONG a sauvé 11 personnes.
  • Le 6 juillet, l’ONG espagnole Open Arms a secouru environ 300 personnes lors de 6 opérations de sauvetage en Méditerranée centrale, au large de la Libye. Parmi elles, de nombreux.euses mineur.es non accompagné.es, des femmes en fin de grossesse et un garçon de 5 ans. Les autorités italiennes ont désigné Brindisi comme port d’accueil des personnes secourues sur terre.
  • A partir du 2 juillet, les violences contre les migrant.es se multiplient à Sfax (Tunisie) :
    • Le 2 juillet, des militaires tunisiens ont violemment arrêté 48 personnes. 20 d’entre elles ont été expulsées vers la Libye. Parmi elles, deux femmes enceintes ont besoin de soins médicaux. Elles ont été transférées à Ben Guardane, où elles ont subi des coups et des mauvais traitements, avant d’être abandonnées à la frontière libyenne.
    • Le 5 juillet, plus de 350 personnes ont été bloquées dans la zone frontalière militarisée entre la Tunisie et la Libye, confrontées à des mauvais traitements, à la mort de leurs proches sous leurs yeux et à des viols. Certaines d’entre elles sont expulsées de Tunisie vers la région frontalière déserte avec l’Algérie.
  • Le 29 juin, 20 personnes étaient en danger, tentant de s’échapper de Sabratah en Libye. Elles ont finalement été secourues à Lampedusa le 30 juin.
  • Le 28 juin, 41 personnes étaient en détresse en Méditerranée centrale après avoir quitté la Libye. De plus en plus d’eau pénètre dans le bateau. Bien que les gardes-côtes italiens aient déclaré qu’ils allaient lancer une opération de sauvetage, le bateau reste en danger. Alarm Phone craint qu’ils.elles aient été repoussé.es vers la Libye.
  • Depuis le 16 juin, plusieurs fake news d’extrême droite sont publiées sur les réseaux sociaux, prétendant qu’environ 500 000 migrants seraient en route pour l’Italie, depuis la Libye, et qu’ils veulent envahir l’Europe.

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