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Guide sur les droits de l’Homme dans le Processus de Barcelone

En novembre 1995, les 27 gouvernements de la région euro-méditerranéenne ont lancé le projet du Partenariat euro-médterranéen (PEM). Ainsi, les quinze Etats membres de l’Union européenne et 12 pays tiers du Sud et de l’Est de la Méditerranée, ont jeté les bases d’un projet ambitieux dont la clé de voûte est économique par la mise en place progressive d’une zone de libre échange et par le renforcement de la coopération économique et financière. Mais l’un des objectifs majeurs solennellement proclamé est toutefois de faire du bassin méditerranéen une “zone de dialogue, d’échanges et de coopération qui garantisse la paix, la stabilité et la prospérité”.

Les promoteurs de ce partenariat ont ainsi unanimement affirmé que la réalisation de cet objectif “exige le renforcement de la démocratie et le respect des droits de l’homme, un développement économique et social durable et équilibré, la lutte contre la pauvreté et la promotion d’une meilleure compréhension entre les cultures, autant d’éléments essentiels du partenariat”.

Les signataires de la Déclaration de Barcelone se sont accordé à:

  • développer l’Etat de droit et la démocratie dans leurs systèmes politiques,
  • respecter les droits humains y compris la liberté d’expression et la liberté d’association,
  • combattre le racisme, la xénophobie et l’intolérance, et
  • ils ont reconnu le rôle important que la société civile peut jouer dans la réussite de ce partenariat euro-méditerranéen par la promotion d’une meilleure compréhension mutuelle et d’une coopération étroite entre les peuples.

Le règlement MEDA, qui constitue l’instrument financier principal du partenariat euro-méditerranéen, déclare se fonder de ce fait “sur le respect des principes démocratiques et de l’Etat de droit, ainsi que des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, qui en constituent un élément essentiel”.

Lire le rapport complet ici