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Étude sur la migration et l’asile dans les pays du Maghreb

Longtemps terres d’émigration (hormis la Libye), les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) occupent depuis quelques années de nouvelles fonctions migratoires. Si la fin des années 2000 se caractérise par la poursuite, à un rythme soutenu, de l’émigration au départ de ces trois pays, on constate également une amplification de l’immigration vers ces pays.

Ainsi, « l’identité migratoire du Maghreb se modifie et se complexifie. A sa fonction traditionnelle d’espace d’émigration qui tend encore à se renforcer et qui continue à marquer fortement les structures démographiques et socio-économiques des pays de la région, s’ajoutent désormais celle d’espace d’immigration et, emboîtée à celle-ci, la fonction de transit (…) ».

L’idée selon laquelle tous les migrants ou la plupart de ceux qui traversent le Sahara sont « en transit » vers l’Europe serait fausse et il est possible qu’il y ait plus d’Africains subsahariens vivant au Maghreb qu’en Europe. La Libye est à elle seule un important pays de destination et nombreux sont les migrants qui, ayant échoué ou n’ayant pas voulu s’aventurer à entrer en Europe, préfèrent comme deuxième option rester en Afrique du Nord. En outre, les Subsahariens réussissant à franchir la Méditerranée seraient beaucoup moins nombreux que les ressortissants du Maghreb.

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