#ÉcoutezMoiAussi : Porter la voix des femmes pour cesser les violences contre les femmes

Malgré les progrès accomplis par les organismes internationaux dans la défense et la promotion des droits fondamentaux des femmes, de nombreuses politiques juridiques, sociales, administratives, économiques et culturelles restent largement discriminatoires et continuent à affecter les femmes dans leur vie quotidienne.

EuroMed Droits, qui défend les droits humains dans la région euro-méditerranéenne, est particulièrement attentif aux violences à l’égard des femmes, l’une des pires formes de discriminations à l’égard des femmes ainsi qu’une violation fondamentale de leurs droits humains. C’est pourquoi EuroMed Droits encourage activement l’adoption de la Convention d’Istanbul à travers la région euro-méditerranéenne comme outil normatif pour combattre les violences faites aux femmes.

    Appels à l’action

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    Pour les organisations

    • Demandez une rencontre avec les décideurs politiques responsables pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes
    • Utilisez #IneedtheIstanbulConvention
    • Organisez un débat sur les violences à l’égard des femmes
    • Engagez les hommes
    • Demandez-nous un conférencier ou une formation

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    Pour les individus

    • Faites appel aux hommes qui sifflent les femmes dans la rue
    • Imprimez la fiche d’information sur la Convention d’Istanbul et amenez-la au travail/à l’école
    • Écrivez une lettre à un.e parlementaire lui demandant de prendre des mesures pour lutter contre les violences à l’égard des femmes
    • Partagez votre témoignage
    • Que faire si vous êtes témoin du harcèlement d’une fille ou d’une femme ?

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    Découvrez la situation des violences faites aux femmes dans les pays suivants

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    Chypre

    Avec la ratification de la Convention d’Istanbul le 10 novembre 2017, Chypre a progressé dans la mise en œuvre des mesures contenues dans la Convention. Le gouvernement a soumis des amendements importants au code de la famille et a préparé des actes juridiques qui sanctionnent les violences à l’encontre des femmes et le harcèlement. Malgré tout, Chypre maintient des réserves vis-à-vis de certains articles de la Convention, notamment ceux qui concernent l’indemnisation financière des victimes ; cela préoccupe grandement les groupes de défense des droits des femmes. En savoir plus ici.

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    Egypte

    En 2017, Le Caire a été classé comme la ville la plus dangereuse au monde pour les femmes dans un sondage réalisé par la Fondation Thomson Reuters, se classant troisième dans la catégorie des violences sexuelles. Les pratiques culturelles préjudiciables telles que les mutilations génitales féminines et le mariage forcé sont répandues et les perspectives des droits des femmes restent sombres. Voir les résultats du sondage et lire notre Rapport de situation sur les violences à l’égard des femmes en Égypte.

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    France

    En France, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, on évalue à 185 000 le nombre annuel de victimes de violences sexuelles (viols, tentatives de viols et attouchements sexuels) parmi les femmes âgées de 18 à 75 ans. Les viols représentent 40%, ou 74 000, de ces agressions sexuelles, soit plus de 200 par jour. Cependant, seulement 10% des victimes portent plainte, et le nombre de condamnations pour viol représente 1% du nombre de cas estimés de viols. Cette tendance, manifeste dans toute l’Europe, révèle une forme de rapport de pouvoir incontestablement inégalitaire; les femmes, victimes, sont portées responsables de ces violences de par leur attitude, démontrant la culture patriarcale du système judiciaire. En savoir plus sur cette tendance inquiétante ici, ainsi que dans le rapport alternatif au GREVIO (pages 49-51), un rapport constitué par une coalition française d’organisations de défense des droits des femmes, et qui porte sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul.

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    Maroc

    Au cours d’un séminaire sur « La lutte contre les violences à l’égard des femmes dans une perspective marocaine et euro-méditerranéenne » organisé le 23 novembre au Maroc par l’ADFM, l’AMDH et ADALA, en collaboration avec EuroMed Droits, des représentants d’instances gouvernementales, des parlementaires, ainsi que des organisations de la société civile marocaine et euro-méditerranéenne ont discuté du problème des violences sexistes dont souffrent les femmes ainsi que des efforts et des défis pour réduire la prévalence de ces violences. Pour conclure le séminaire, les participants ont discuté de la création d’une plateforme commune pour renforcer l’action conjointe de tous ceux et celles qui participent à la lutte contre les violences.

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    Tunisie

    Un an et demi après l’adoption d’une loi intégrale sur les violences à l’égard des femmes, qui a fait couler beaucoup d’encre, la Tunisie se heurte à des difficultés dans sa mise en œuvre. Plus particulièrement, la loi n’a pas été accompagnée d’un budget spécifique pour la réalisation de ses mesures, ni diffusée aux forces de l’ordre, aux organes judiciaires, ou aux femmes de tous milieux sociaux à travers le pays. Par conséquent, de nombreuses femmes, en particulier dans les zones rurales, continuent à souffrir de violences et d’exploitation. Lire l’entretien avec la Présidente de l’ATFD (Association Tunisienne des Femmes Démocrates).

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    Loi cadre arabe sur les violences contre les femmes

    Sous les auspices de l’organisation libanaise de défense des droits des femmes « KAFA – assez de violence et d’exploitation », une coalition d’organisations de défense des droits des femmes de toute la région arabe, y compris les organisations membres d’EuroMed Droits, l’ADFM et WCLAC, a rédigé une « Loi-cadre arabe » sur les violences faites aux femmes. Cette Loi-cadre présente un modèle de législation sur les violences dans un contexte arabe.  Inspirée par la Convention d’Istanbul, cette Loi-cadre constitue une étape stratégique dans le processus de lobbying pour la ratification de la Convention. Regardez cette vidéo préparée par KAFA, qui explique le contenu de la loi.
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    Union européenne


    Dans le sillage d’une résistance croissante à la Convention d’Istanbul, en particulier en Europe centrale, la coalition européenne pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles, qui se compose de plus de 25 réseaux européens, notamment EuroMed Droits, souligne les répercussions négatives se produisant en Europe dans le domaine de l’égalité des sexes et des droits des femmes. Pour en savoir plus sur ces contrecoups, lisez le rapport commandé par le département politique du Parlement européen pour les droits des citoyens et les affaires constitutionnelles à la demande de la commission FEMM.

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    Campagne sur la Convention d’Istanbul

    Consultez notre campagne sur la Convention d’Istanbul.