Migrant·es et réfugié·es en Libye

Le 22 mai 2024, 55 personnes se trouvaient en extrême détresse sur un bateau gonflable dans une localisation inconnue en Méditerranée.
Le 21 mai 2024, 60 personnes ont été interceptées en Méditerranée centrale puis retournées de force en Libye.

Le 13 mai 2024, AlarmPhone a relayé l’appel de détresse de 50 personnes migrantes, dont 13 enfants en Méditerranée centrale parties de la Libye.
Le 07 mai 2024, la première ministre italienne Giorgia Meloni s’est rendue en Libye pour une nouvelle visite officielle en Afrique du Nord. Elle s’est entretenue avec le gouvernement d’unité nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibah autour du sujet des migrations en contrepartie de la signature d’un certain nombre d’accords de coopération.
Le 06 mai 2024, le Département d’Investigation Criminelle a déclaré avoir mis en liberté 107 migrant·es, dont des femmes et des enfants, d’un camp de détention au sud-est de la Libye. Majoritairement originaires de Somalie, ces personnes ont été emprisonnées jusqu’à 7 mois et se retrouvent aujourd’hui dans un état de santé très détérioré.

Le 26 mars 2024, le site Refugees in Libya a publié le portrait de Gedion Samuel Hariso. Les chiffres voilent les trajectoires individuelles de jeunes gens comme Gedion qui après le décès de son père, le suicide de son frère, et son départ de l’Ethiopie, sa mère a reçu un appel de détresse depuis la Libye. En février, il avait été kidnappé par des trafiquants qui demandaient une rançon de 15.000 dollars.
Le 22 mars 2024, l’OIM a révélé l’existence d’une fosse commune dans le sud-ouest de la Libye où ont été retrouvés plus de 65 corps de personnes présumées migrantes. Selon les autorités libyennes, une enquête est en cours pour élucider les circonstances de leur mort ainsi que cette violation de leur droit élémentaire à un enterrement digne.
Le 16 mars 2024, alors qu’un navire de MSF Sea tentait de venir en aide à plus de 170 personnes en détresse sur deux bateaux, les garde-côtes libyens auraient procédé à des “manoeuvres dangereuses” compromettant l’intégrité physique des personnes demandeuses d’asile. Cet incident s’inscrit dans une longue liste d’entorses effectuées par les forces libyennes au droit international humanitaire.

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