Cette année, durant les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre (du 25 novembre au 10 décembre), le bureau d’EuroMed Droits en Tunisie n’a pas chômé… Il s’est allié à plusieurs organisations nationales et internationales, ainsi qu’à des autorités locales, pour mettre en lumière les droits des femmes et les mécanismes de protection des femmes victimes de violence.
La mise en œuvre de la loi organique 2017-58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes fut au centre d’un séminaire organisé le 25 novembre par le bureau tunisien de la Friedrich Ebert Stiftung (FES), avec la participation d’EuroMed Droits. Cette loi définit la violence de manière large en prenant en compte les violences physiques, morales, sexuelles, économiques et politiques. Le lendemain, en collaboration avec le ministère de la Femme, la FES et ONU Femmes, EuroMed Droits a organisé une rencontre-débat portant sur l’Observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes en vue de définir des partenariats et élaborer des stratégies, en présence de la présidente dudit observatoire, Mme Monia Karri.
Les 2 et 3 décembre à Sbeïtla, une ville du centre de la Tunisie, une session de formation sur le droit des femmes à l’accès à la justice, organisée par EuroMed Droits en partenariat avec la FES, ONU Femmes et Thala Solidaire, s’est adressée aux militant.e.s de la société civile actif.ve.s dans les gouvernorats du centre-ouest du pays.
De retour à Tunis, une nouvelle rencontre-débat avec les femmes travailleuses dans le secteur agricole et industriel s’est tenue au siège de la municipalité de Mornag, en partenariat avec l’association « Ensemble pour la Citoyenneté et le Changement » et ONU Femmes.
Enfin, les 9 et 10 décembre à Ben Arous, dans l’agglomération de Tunis, la dernière activité menée dans le cadre de ces 16 jours d’activisme fut une nouvelle formation sur le droit des femmes à l’accès à la justice, destinée cette fois aux membres de la coordination régionale de lutte contre la violence à l’égard des femmes à Ben Arous, avec la participation, une nouvelle fois, de l’association Thala Solidaire, la FES et ONU Femmes.
Toutes ces activités ont renforcé la connaissance du phénomène de la violence basée sur le genre en Tunisie et ont contribué à forger des partenariats durables pour lutter contre ce fléau.