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En février 2012, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), avec la collaboration de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) et de l’Organisation marocaine des droits de l’Homme (OMDH), a organisé à Rabat, au Maroc, un séminaire sur le thème de la « Réforme des systèmes judiciaires au lendemain du Printemps arabe ».
Avec les bouleversements qui affectent la région et la demande croissante des citoyens en faveur des réformes politiques, on assiste à l’émergence de nouvelles opportunités et de nouvelles perspectives. Le Printemps arabe a conduit à la destitution des dirigeants au pouvoir, en Tunisie, en Égypte, au Yémen et en Libye, et à des soulèvements populaires en Syrie, auxquels il convient d’ajouter les mouvements de protestation qui se poursuivent au Yémen, au Bahreïn et en Égypte. Ses effets, loin de se limiter aux pays cités, ont des répercussions sur l’ensemble de la région et au-delà. Les régimes encore en place, au Maroc, en Algérie et en Jordanie, tentent de répondre aux aspirations populaires en proposant des réformes politiques. Beaucoup estiment que ces changements sont trop limités ou trop tardifs, voire de pure forme. Mais ils n’en méritent pas moins d’être examinés attentivement : en des moments extraordinaires, les plus petites avancées peuvent ouvrir la porte, à long terme, à des changements radicaux insoupçonnés.
Dans ce contexte, le REMDH a organisé le séminaire de Rabat avec deux objectifs principaux :
- Dresser la liste des initiatives en matière de réforme dans la région, définir les points communs et les différences, identifier les opportunités et les défis à relever, et faire des recommandations sur la façon de soutenir ces initiatives.
- Identifier les principaux acteurs engagés dans ces processus et les moyens permettant à la société civile d’apporter son soutien.