La présente note de discussion est le résultat d’une mission du REMDH en Israël, en Cisjordanie et à Gaza en juillet 2003. Cette mission avait pour but d’enquêter sur les conditions de travail des ONG palestiniennes à la lumière de la situation des droits de l’Homme après l’Intifada d’al-Aqsa.
L’objectif principal du rapport est de provoquer une discussion entre les ONG, les donateurs et les gouvernements sur les initiatives à prendre pour renforcer le rôle de la société civile, les droits de l’Homme et la démocratisation dans le conflit israélo-palestinien au Moyen Orient. Il s’agit aussi d’examiner si les politiques et pratiques actuelles renforcent les droits de l’Homme, la société civile et la démocratie dans la région.
La décision d’organiser cette mission fut prise après que le REMDH ait reçu les rapports suivants :
- Des destructions massives d’infrastructures de la société civile lors des incursions des forces israéliennes dans les TPO après le 28 septembre 2000
- Des restrictions croissantes de la liberté de mouvement des Palestiniens
- Les attaques publiques, le 21 mai 2003, du Ministre israélien des Affaires étrangères, Silvan Shalom, contre les ONG palestiniennes, prétendant que celles-ci, ainsi que la plupart des organisations des droits de l’Homme en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, abritent des terroristes palestiniens
- Des restrictions croissantes imposées aux ONG par les donateurs et le « dumping de financement » par certains de ceux-ci.
- Des rapports relatifs à de graves irrégularités financières chez LAW, une ONG palestinienne des droits de l’Homme, qui était à cette époque membre du REMDH.