Le Fonds monétaire international (FMI) impose des frais supplémentaires punitifs aux économies en difficulté, justement parce qu’elles sont en difficulté. Dans la région MENA, le FMI a augmenté le coût des prêts accordés à la Tunisie, à l’Égypte et à la Jordanie, en ajoutant des « surcharges », ce qui accroit la pression financière sur ces pays. La justification de cette politique n’est pas valable et doit être dénoncée par les États membres de l’UE pour son caractère discriminatoire.
En prévision de l’assemblée du printemps 2023 du FMI, EuroMed Droits et deux de ses partenaires ont résumé les conséquences de ces surcharges dans une fiche d’information disponible en anglais, français et arabe.