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Les États doivent respecter leurs obligations en matière de recherche et de sauvetage !

Suite au naufrage survenu le 26 février dernier au large de la Calabre, l’UE et les Etats membres doivent cesser leurs pratiques de non-assistance en mer !

À la suite de la tragique naufrage éteint la côte italienne du sud-est de la Calabre au large de Steccato di Cutro, le 26 février 2023, causant la mort d’au moins 79 personnes dont 33 bébés et enfants, et au moins 20 disparus, un autre naufrage a eu lieu, cette fois en Méditerranée centrale, au large de la Libye, le 12 mars 2023, malgré l’intervention de l’Union européenne. alertes de détresse répétées envoyé par le téléphone d’alarme.

Le téléphone d’alarme et l’avion de surveillance maritime Seabird 2 avaient tous deux alerté depuis le 11 mars, les autorités italiennes, maltaises et libyennes ont repéré un bateau en détresse avec environ 47 personnes à bord, qui tentait de fuir la Libye. Malgré la situation critique et les conditions météorologiques, personne n’est intervenu. Le bateau a chaviré, seules 17 personnes ont survécu et au moins 30 personnes sont portées disparues.

Les deux naufrages, et bien d’autres avant, élever de sérieuses inquiétudes sur les responsabilité of États membres de l’UE qui aurait pu empêcher ces incidents mortels. Le fait que personne n’intervienne est une atteinte au droit à la vie, et au droit maritime, qui oblige tout Etat, tout navire, à secourir toute personne en détresse quel que soit son statut juridique et à la conduire à bon port.

Ces incidents ont alimenté un débat politique sur la récente répression du gouvernement italien à l’encontre des ONG de recherche et de sauvetage.et sur sa réponse en matière de sécurité au naufrage du Cutro. En effet, le gouvernement italien a présenté un nouveau décret sur l’immigration qui se concentre sur la criminalisation des passeurs.

L’objectif est de criminaliser les passeurs, « sans faire de distinction entre ceux qui conduisent matériellement les bateaux et ceux qui organisent les voyages », avec des peines pouvant aller jusqu’à 30 ans d’emprisonnement.

Au lieu de durcir les sanctions, d’accélérer les expulsions et de révoquer la « protection spéciale » en Italie, comme le mentionne le nouveau décret, l’Italie, ainsi que les autres États membres de l’UE, doivent mettre fin à leurs pratiques de non-assistance en mer, augmenter les opérations de recherche et de sauvetage menées par l’UE et mettre en place des voies juridiques efficaces, seule solution pour éviter de nouvelles pertes de vies humaines.