Communiqué de presse
Bruxelles, le 7 mars 2019
A la lumière des réactions actuelles contre les droits des femmes dans la région euro-méditerranéenne et au-delà, EuroMed Droits œuvre pour contrer cette régression en dénonçant et s’opposant activement aux forces qui entravent la promotion et à la protection des droits des femmes
Des élections importantes auront lieu cette année, en Tunisie, en Algérie et au Parlement européen. Dans ce cadre, EuroMed Droits lance un appel aux décideurs pour que la protection et la promotion des droits des femmes soit une priorité politique clé et pour dénoncer et contrer tout recul de la législation et des politiques publiques qui n’intègrent pas les droits des femmes et le principe de l’égalité entre les sexes
Ainsi à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, la Vice-présidente d’EuroMed Droits, Catherine Teule, lance l’appel suivant :
« La promotion des droits des femmes devrait figurer en tête de l’ordre du jour de nos dirigeants pour s’assurer que l’effectivité des droits des femmes s s’améliorent partout dans le monde. Il est crucial de formuler et de financer des politiques sérieuses de lutte contre la discrimination fondée sur le sexe. En effet, les femmes sont confrontées à la discrimination dans tous les domaines de leur vie quotidienne : sur le marché du travail, dans la vie publique et politique, ainsi que par la pratique généralisée et continue de la violence sexiste à leur égard. Inacceptables et contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l’UE et à de nombreuses conventions internationales, ces violations continueront à se produire si les autorités nationales ne les prennent pas en considération. Unissons nos forces pour continuer à promouvoir et à protéger les droits des femmes et l’espace de la société civile féministe, luttons sans relâche contre toute violence faite aux femmes. »
En ce 8 mars, même si nous ne pouvons pas négliger les quelques avancées réalisées, EuroMed Droits note et met en lumière les réactions contre les droits des femmes dans la région et attire l’attention sur les obstacles que rencontre la société civile féministe qui luttent de manière continue contre la violence à l’égard des femmes.