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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU devrait répondre aux graves violations des droits de l’homme aux frontières internationales

Près de 200 organisations et groupes de la société civile ont écrit pour exprimer leur profonde préoccupation face aux politiques et pratiques de gouvernance des migrations qui entraînent des décès, des actes de torture et d’autres graves violations des droits humains aux frontières internationales et aux alentours et pour demander au Conseil des Droits de l’Homme de prendre les mesures appropriées en établir un mécanisme de surveillance international indépendant pour enquêter sur ces violations, y compris les causes profondes des violations dans la gouvernance de la migration internationale, et contribuer à la responsabilisation et à la réparation des victimes et de leurs familles.

À la lumière de l’ampleur, de la gravité et de la nature mondiale de ce non-respect, de la protection et de la réalisation des droits humains de tous, quel que soit leur statut migratoire, ils appellent les gouvernements à assurer une réponse appropriée du Conseil des Droits de l’Homme en établissant un organisme international indépendant de surveillance international pour entreprendre une enquête mondiale sur les décès, les disparitions forcées, la torture et les autres violations graves des droits de l’homme subies par les personnes en transit à travers les frontières internationales, notamment à la suite de refoulements et d’expulsions collectives, et pour contribuer à la responsabilisation et à la réparation des victimes et de leurs familles.

Ce mécanisme de surveillance indépendant contribuerait à la prévention et à la responsabilisation en rendant compte de ses conclusions et en formulant des recommandations sur des mesures de suivi solides aux niveaux national, régional et international, notamment en s’attaquant aux causes profondes des violations et au rôle de la discrimination raciale dans la gestion des migrations internationales, afin de garantir un recours aux victimes et mettre fin à ces pratiques et au climat d’impunité entourant les graves violations des droits humains aux frontières et en transit.

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