Du 25 novembre 2016, Journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, au 10 décembre, Journée internationale des droits humains, la campagne des « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre » encourage activement les actions visant à mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des jeunes filles, partout dans le monde. En complément de notre campagne #NONauxViolencesFaitesAuxFemmes, tout au long de ces 16 jours d’activisme, EuroMed Droits publiera une série de fiches informatives sur les violences à l’égard des femmes dans les pays euro-méditerranéens.
Cette semaine, Chypre, l’un des cinq pays cibles de notre campagne, sera mis en avant.
Selon une récente enquête sur la violence domestique à l’égard des femmes, 22% des femmes chypriotes âgées de 15 ans et plus ont subi des violences physiques et/ou sexuelles [1]. Si Chypre dispose d’un arsenal de lois relativement complet pour protéger sa population féminine, les statistiques sur les violences à l’égard des femmes dans le pays suscitent toujours des inquiétudes.
Les lois en vigueur couvrent la non-discrimination sur le lieu de travail, la criminalisation des différentes formes de violence à l’égard des femmes et de la violence domestique, jusqu’à la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains. L’égalité entre les hommes et les femmes est reconnue dans la Constitution chypriote.
La plupart des formes de violence physique et psychologique sont pénalisées dans le pays. Pourtant, 39% des Chypriotes âgées de 15 ans et plus admettent avoir souffert de violence psychologique par des partenaires actuels ou anciens …
En savoir plus dans notre rapport sur les violences à l’égard des femmes à Chypre.
[1] La violence à l’égard des femmes : une enquête à l’échelle de l’UE en 2014 réalisée par l’Agence européenne des Droits fondamentaux. Les résultats en bref