EuroMed Droits condamne fermement les attaques meurtrières contre des civils au marché de Sarona à Tel Aviv. Il déplore également le recours continu du gouvernement israélien à la punition collective des Palestiniens.
Le 8 Juin 2016, deux Palestiniens ont ouvert le feu dans un café de Tel-Aviv, tuant quatre personnes et blessant au moins huit civils. Toutes les attaques contre les civils sont injustifiables en vertu du droit international.
Après la fusillade, les autorités israéliennes ont révoqué les permis d’entrée de plus de 80.000 Palestiniens de la Cisjordanie occupée pour visiter des parents en Israël pendant le mois sacré du Ramadan. Les forces israéliennes ont également bloqué la ville natale présumée des assaillants dans le district d’Hébron de la Cisjordanie occupée (Yatta) et ont révoqué les permis de travail de quelque 200 de personnes proches des attaquants.
Le déploiement de centaines de soldats supplémentaires en Cisjordanie occupée et la décision du ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, de ne pas restituer les corps des Palestiniens tués lors des attaques des autorités israéliennes, peut seulement faire dégénérer davantage la situation. Ces mesures suivent un modèle récurrent de recours illégal à la punition collective et des actions disproportionnées par les autorités israéliennes. Comme illustré dans le passé, de telles actions ne servent pas la sécurité d’Israël et elles augmentent seulement le sentiment d’injustice ressenti par les Palestiniens. Il est temps d’aborder l’occupation comme la cause profonde de ces injustices et d’assurer le plein respect du droit international.