Migrant·es et réfugié·es à Chypre

Le ministre de la Défense chypriote, Vasilis Palmas, a rejeté les accusations de « pushbacks » après le naufrage d’un bateau de migrants le 17 mars, qui a fait sept morts et plusieurs disparus. Il a affirmé que Chypre respecte la loi maritime et les normes internationales, démentant les allégations de violences et de tirs sur les migrants. Palmas a précisé qu’aucune enquête ne serait ouverte, considérant ces accusations infondées.
Le 17 mars, suite à un naufrage mortel au large du cap Greco, dans les eaux internationales, sept corps ont été retrouvés. Selon les informations, 21 personnes originaires de Syrie étaient à bord de l’embarcation et seulement 2 d’entre elles ont survécu. Le bateau a été retrouvé le 18 mars par le Centre de coordination de recherche et de sauvetage, mais aucune des personnes disparues n’a été localisée.
Le 14 mars, les autorités chypriotes ont refoulé trois embarcations transportant environ 80 syrien.ne.s, dont des femmes et des enfants. À la suite de cet incident, ces ressortissant.e.s ont été expulsé.e.s de force vers la Syrie, le pays qu’ils et elles avaient fui. Le HCR a alors renouvelé son appel aux États pour qu’ils et elles cessent ces pratiques, jugées contraires au principe de non-refoulement et au droit international.

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