Le 26 mai, un migrant égyptien détenu au centre de rétention administrative de Vincennes a perdu la vie. Selon le collectif « A bas les CRA« , ce décès est le résultat de violences policières.
Le 25 mai, cinq officiers militaires ont été accusés pour non-assistance à personne en danger dans le cadre de l’enquête sur la mort de 27 migrant·es après le naufrage de leur bateau dans la Manche le 24 novembre 2021.
« Wuambushu », l’opération d’expulsion des migrant·es comorien·nes de Mayotte, a débuté fin avril. Le 16 mai, le gouvernement comorien a déclaré qu’il accepterait le retour de ses ressortissant·es irrégulier·es sur son sol. Le gouvernement avait initialement refusé et interdit le débarquement dans ses ports. Dans un communiqué, le gouvernement a ensuite déclaré vouloir que le climat politique se calme avant les élections présidentielles de 2024.
Le 11 mai, la France a approuvé l’utilisation de drones à la frontière italo-française pour suivre les migrant·es. La France intensifie également les contrôles de contrôle le long des routes et trains migratoires, et augmente le déploiement de policiers le long de la frontière avec l’Italie.
Le 10 mai, un migrant est mort à Calais sur la rocade portuaire, percuté par un camion. Cela fait partie d’une série de tragédies similaires impliquant des exilé·es tentant de rejoindre l’Angleterre via la France. Les cas de violences contre les migrant·es tentant de rejoindre l’Angleterre depuis le nord de la France ne sont pas isolés, soulignant l’extrême vulnérabilité des migrant·es.
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