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Personnes migrantes et réfugiées, l’oubli jusque dans la mort

Depuis plus de 30 ans, ONG et journalistes alertent sur la croissance du nombre de traversées de personnes migrantes et réfugiées en Méditerranée. Ces documents, qui peinent à illustrer l’étendue du désastre humain qui se joue dans la région, disparaissent malheureusement trop rapidement de nos actualités.  

Ils laissent derrière eux des survivant·es, souvent parqué·es dans des camps, mais également des victimes, dont les corps ne sont pas toujours retrouvés. Ces corps, présents ou non, constituent le seul objet de deuil pour des familles éplorées par la perte d’un être cher. 

Quelles mesures sont en place pour assurer des derniers soins dignes aux victimes ? Leurs familles bénéficient-elles d’un soutien dans ces moments tragiques ? 

Dans un récent rapport, EuroMed Droits propose une analyse aux niveaux nationaux et régionaux des pratiques et systèmes en vigueur en Afrique du Nord en matière de gestion des corps des personnes décédées ou disparues. Alors que ces services sont bien souvent lacunaires, le rapport propose également une cartographie des acteurs de la société civile engagés dans ce processus. 

EuroMed Droits propose des recommandations à destination des organisations internationales et des autorités nationales afin de renforcer l’efficacité et la transparence des opérations de recherche et d’identification des personnes disparues ou décédées au cours de leur migration.  

Lire le rapport : Pratiques de recherche et d’identification des personnes disparues ou décédées en migration en Afrique du Nord.