Nouvelles de l’UE

Soutenir «  l’avenir de la Syrie  » 

Les 29 et 30 mars prochains, l’Union européenne organisera sa cinquième Conférence de Bruxelles « Soutenir l’avenir de la Syrie et de la région ». Depuis la première édition en 2017, cet événement annuel vise à réaffirmer le soutien de la communauté internationale aux efforts de l’envoyé spécial des Nations unies pour une solution politique négociée en Syrie. Comme d’habitude, la conférence ministérielle, qui vise à mobiliser un soutien financier pour les personnes déplacées et les réfugié.e.syrien.ne.s et leurs communautés d’accueil, sera précédée d’une « Journée de dialogue » avec la société civile et dévénements parallèles. Le choix de tenir la conférence en mars est hautement symbolique puisque ce moment marquera le 10ème anniversaire du soulèvement syrien. En raison des restrictions imposées par le COVID-19, la conférence se déroulera de manière virtuelle. 

L’UE a lancé une consultation en ligne pour recueillir les recommandations de la société civile et dautres parties prenantes : https://bxlv.chat.upinion.com/info 

Les priorités «  droits humains  » de la Présidence portugaise 

La Présidence portugaise de l’UE a débuté en janvier et a défini ses priorités pour les six prochains mois, qui comprennent les droits humains, la démocratie et l’État de droit. Outre l’impact du COVID-19 sur les droits humains, les autres grandes priorités de la présidence portugaise comprennent: le pilier européen des droits sociaux, la lutte contre toute forme de discrimination et d’inégalité (des droits LGBTIQ+ au handicap, au racisme, à l’antisémitisme et à la violence contre les femmes), les entreprises et les droits humains, et la lutte contre la peine de mort. La Présidence portugaise suivra également la mise en œuvre du nouveau régime mondial de sanctions en matière de droits humains et du nouveau Plan d’action de l’UE en faveur des droits de l’homme et de la démocratie. 

 Réglementer les médias sociaux pour défendre la démocratie 

C’était déjà dans l’air, mais après le blocage des comptes de Donald Trump par les grandes plateformes de médias sociaux, le débat sur la régulation de l’espace en ligne est monté d’un niveau dans l’agenda des législateurs européens. Lors de la session plénière du Parlement européen de février, les député.e.s européen.ne.s ont dénoncé le manque de règles claires et de transparence dans les pratiques des grandes sociétés technologies, ainsi que leur pouvoir trop vaste, et ont demandé une nouvelle législation européenne pour garantir que le retrait de contenus incombe à un pouvoir judiciaire indépendant. Le contrôle démocratique, ont-ils.elles affirmé, est le seul moyen de sauvegarder la liberté d’expression et le pluralisme dans le discours public. D’autres questions ont été soulevées: la transparence des algorithmes, la désinformation, l’utilisation des données personnelles, le microciblage, les discours haineux et la discrimination en ligne. La Commission européenne avait déjà commencé à traiter ces questions en décembre dernier, avec la publication du paquet législatif sur les services numériques et du Plan d’action pour la démocratie européenne.