Communiqué de Presse
Les lourdes peines prononcées par la Chambre Criminelle de la Cour d’Appel de Casablanca à l’encontre de plusieurs jeunes Rifains ne sauraient constituer une réponse au mouvement qui s’est produit au Nord du Maroc et qui se poursuit encore aujourd’hui.
En transformant des revendications sociales en « complot visant à porter atteinte à la sécurité de l’État », l’institution judiciaire a répondu aux attentes sécuritaires du gouvernement au cours d’un procès dont les conditions ont été dénoncées par plusieurs observateurs et par les avocats de la défense.
Les revendications exprimées par les manifestants, toutes concernant le respect de leurs droits économiques et sociaux, ne disparaitront pas avec le retour à un fonctionnement répressif des institutions.