Communiqué de presse à l’occasion de l’examen périodique universel de l’Algérie : comment faire face à la crise actuelle des droits humains ?
Le quatrième examen périodique universel (EPU) de l’Algérie devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en novembre 2022 a abouti à l’acceptation de 215 des 290 recommandations, à l’acceptation partielle de 4 d’entre elles et à la prise en compte de 70 autres. Toutefois, les organisations de la société civile sont préoccupées par le fait que le gouvernement algérien n’a pas accepté les recommandations relatives à la liberté d’expression, de réunion pacifique, d’association et aux détentions arbitraires.
La loi sur les réunions et les rassemblements publics reste restrictive et des manifestants pacifiques sont arrêtés sous le prétexte de « rassemblements non armés ». Des juges et des avocats ont également fait l’objet de mesures disciplinaires et de poursuites pour avoir exercé leurs droits. Les organisations de la société civile exhortent les autorités algériennes à mettre en œuvre les recommandations de l’EPU, en particulier celles relatives aux droits humains, à la lutte contre le terrorisme, à l’indépendance de la justice et à reconsidérer leur position sur les recommandations qui ont été simplement notées.