Rechercher

État de droit et démocratie et le Partenariat Euro-Meditarranéen

En lançant à Barcelone il y a 5 ans le Partenariat Euro-Méditerranéen (PEM), les gouvernements de 27 pays (les Partenaires) et l´Union Européenne se sont engagés à agir conformément à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration Universelle des Droits de l´Homme. Ils se sont accordés à développer l´Etat de droit et la démocratie dans leurs systèmes politiques et à respecter les droits de l´Homme et les libertés fondamentales y compris la liberté d’expression et la liberté d’association, et à combattre le racisme, la xénophobie et l’intolérance.

En outre, ils ont reconnu le rôle important que la société civile peut jouer dans la réussite du PEM par la promotion d’une meilleure compréhension mutuelle et d’une coopération plus étroite entre les peuples. Les organisations des droits humains se sont alors félicités des engagements des Partenaires et ont considéré que la Déclaration de Barcelone et les Accords d’Association représentaient d’importants instruments de protection des droits de l’Homme.

Or, depuis le premier sommet de Barcelone et la déclaration constitutive du PEM, le Partenariat Euro-Méditerranéen n’a pas établi un programme de travail régional pour la promotion et la protection des droits de l’Homme ou des mécanismes transparents et efficaces pour le suivi de leur respect. De plus, les deux premières conférences de suivi de Barcelone n’ont pas abouti à une véritable prise en compte de l’importance de la dimension des droits de l’homme ni à l’établissement cette phrase n’est pas finie. Néanmoins, le sommet de Stuttgart, qui s’est tenu en avril 1999, a marqué un tournant avec la tenue d’un forum sur les droits de l’Homme et la citoyenneté qui, conjointement avec les autres forums (environnement, syndicats) a pu transmettre ses recommandations directes aux représentants des Etats à l’issue de leur sommet officiel.

Ainsi pour la première fois, une passerelle a pu être établie entre le sommet officiel et la société civile. En outre, Stuttgart a consacré un acquis fondamental, à savoir l’organisation d’une conférence indépendante sur les droits de l’Homme, qui, pour la première fois, ont fait l’objet d’une conférence spécifique organisée par des ONG indépendantes.

Lire le rapport complet ici