Le 25 août 2020, Bahey Eddine Hassan, éminent défenseur des droits de l’Homme égyptien et directeur du Cairo Institute for Human Rights Studies (CIHRS) était condamné par contumace à une peine de quinze ans de prison par une cour spécialisée dans les affaires de terrorisme. Ce jugement s’ajoute au gel de ses avoirs bancaires, à la fermeture du Centre et à une condamnation par contumace le 19 septembre 2019 à 3 ans et 20 000 livres d’amende pour outrages à la justice. Régulièrement, Bahey Eddine Hassan fait l’objet de campagnes de diffamation et de menaces de mort de la part de journaux et de chaînes de télévision proches des autorités. Depuis maintenant plusieurs années, le Centre a dû cesser ses activités en Egypte et les poursuivre à l’extérieur du pays.
Depuis des années, et pour certains d’entre nous depuis des décennies, nous avons suivi le combat pacifique de Bahey pour les droits de l’Homme en Egypte et dans les autres pays de la région et admiré son engagement total pour la justice, le respect des droits fondamentaux, l’égalité hommes-femmes et la fraternité entre les peuples.
A toutes nos rencontres avec lui, scientifiques ou militantes, nous avons pu constater son sens du dialogue, sa capacité d’écoute et sa disponibilité pour l’échange.
Nous lui réitérons par cet appel notre amitié, notre admiration et notre solidarité. Nous nous joignons à toutes les voix qui demandent la fin de l’oppression, de la torture, des procès iniques et de la répression de toute voix dissidente.
Liberté pour le peuple égyptien.
Cliquez ici pour la liste des signataires.