Rechercher

02/04/2025 – 24/04/2025

  • Le 24 avril, Politico a révélé que Frontex envisageait de demander à la Commission européenne d’engager une procédure d’infraction contre la Grèce, en raison de ses refoulements répétés de personnes migrantes. D’après Jonas Grimheden, responsable des droits fondamentaux au sein de l’agence, Frontex hésite entre suspendre sa mission en Grèce ou lancer cette procédure contre Athènes. Une position à rebours des pratiques inhumaines régulièrement reprochées à Frontex elle-même. 
  • Le 9 avril, la Grèce a annoncé, par une décision ministérielle, l’ajout de la Turquie à sa liste des “pays tiers sûrs”. Ce faisant, elle renforce sa politique anti-migrants en autorisant le rejet immédiat des demandes d’asile émanant de personnes originaires de Syrie, d’Afghanistan, du Pakistan, du Bangladesh et de Somalie. 
  • Selon l’article publié par Politico le 10 avril, la Grèce est le pays où le plus grand nombre d’enquêtes ont été ouvertes à la suite d’accusations de refoulements. Plus de 1 000 personnes auraient été forcées de quitter le territoire. Chris Borowski, porte-parole de Frontex, a déclaré que l’agence – qui adopte elle-même des pratiques inhumaines et illégales à l’égard des personnes migrantes – envisageait de réduire, voire de supprimer, les financements alloués aux navires des garde-côtes grecs. 
  • Le 3 avril, sept corps, dont ceux de deux enfants, ont été retrouvés en mer Égée, tandis que vingt-trois migrants ont été secourus et transportés à l’hôpital après avoir été retrouvés à bord du même bateau, en route depuis la Turquie vers l’île grecque de Lesbos.