Le 30 septembre, un procès s’est ouvert à Lille contre 20 passeurs qui risquent jusqu’à 10 ans de prison. Pour chaque traversée, avec 50 personnes à bord d’embarcations d’une capacité d’à peine une douzaine de personnes, les passeurs ont été payés environ 100 000 euros.
Le 25 septembre, les autorités françaises ont décidé de renforcer la surveillance maritime dans le nord de la France. Une brigade maritime supplémentaire patrouille depuis plusieurs jours sur les côtes de la Somme, dans le nord de la France.
Le 24 septembre, le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a présenté sa politique migratoire. Le Premier ministre prévoit de durcir les lois migratoires, de supprimer l’aide médicale publique pour les sans-papiers, de réintroduire le délit de séjour illégal, de signer des accords avec les pays d’Afrique du Nord pour accélérer les expulsions et même de réintroduire des contrôles aux frontières.
Le 18 septembre, Amnesty International France a publié un nouveau rapport soulignant que les femmes migrantes sont victimes de doubles violences lorsqu’elles veulent porter plainte pour violences sexuelles. Elles se voient souvent refuser le droit de le faire, même si elles en ont légalement le droit quel que soit leur statut administratif. Les services d’interprétation ne sont presque jamais disponibles pour les femmes qui ne parlent pas français, et l’expulsion de France est souvent ordonnée à la suite d’un dépôt de plainte.