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09/05/2023 – 05/06/2023

  • Le 8 juin, une réunion du Conseil des affaires intérieures est prévue pour discuter du pacte asile et migration. L’objectif principal est de parvenir à un accord sur deux dossiers clés en matière de migration : le règlement relatif au système de gestion de l’asile et des migrations et le règlement relatif à la procédure d’asile. Les 27 États membres ont évoqué l’idée de fixer des quotas pour les États membres dans l’accueil des migrant·es, et l’application de «procédures aux frontières» pour l’identification.
  • Une enquête récente de Lighthouse Reports révèle que l’Italie et Frontex étaient impliqués dans une dissimulation d’informations qui auraient pu empêcher le naufrage meurtrier du Cutro en février.
  • Le 24 mai, FRONTEX a organisé sa premièreconférence annuelle de réintégration. L’événement a réuni les autorités des pays de l’UE et de l’espace Schengen, la Commission européenne et des expert·es internationaux en matière de migration pour discuter des mesures visant à promouvoir la réintégration des rapatrié·es dans leur pays d’origine.
  • Le 23 mai, la commission LIBE a tenu un échange de vues avec des représentant·es des garde-côtes italiens, de Frontex et de Médecins sans Frontières sur le naufrage du Cutro. Elle a également abordé les résultats de l’édition 2022 du Forum européen des migrations et présenté le rapport de mission suite à la délégation LIBE en Belgique, aux Pays-Bas et en France.
  • Le 16 mai, l’Agence de l’Union européenne pour l’asile a nommé son premier Responsable des droits fondamentaux.
  • Le 16 mai, la commissaire aux affaires intérieures Ylva Johansson et le ministre de l’intérieur du Monténégro ont signé un accord entre l’UE et le pays sur les activités opérationnelles menées par FRONTEX au Monténégro.
  • Le 11 mai, les commissions LIBE et IMCO ont voté la loi sur l’IA. Avant que les négociations avec le Conseil sur la forme finale de la loi puissent commencer, ce projet doit être approuvé par l’ensemble du Parlement, avec un vote prévu lors de la session du 12 au 15 juin.
  • Selon Sergio Carrera, chercheur principal au Centre for European Policy Studies, la complicité entre l’UE et l’Italie dans les crimes contre l’humanité en Libye n’a pas encore saisi le débat public dans les cercles de l’UE. L’expert a déclaré à l’EUobserver qu' »il y a toujours un manque de volonté de reconnaître la responsabilité indirecte de l’Union européenne dans les crimes contre l’humanité ».
  • Selon EUobserver, la majorité des États de l’UE n’a pas réinstallé un seul réfugié en 2022, reniant leurs promesses passées d’aider à évacuer un total de 20 000 personnes contrôlées par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Un peu moins de 17 000 ont été hébergé·es – la plupart se sont retrouvé·es en Allemagne (4 787), en Suède (4 535) et en France (3 136) et un nombre beaucoup plus faible aux Pays-Bas, en Espagne, en Finlande, en Irlande, au Danemark, en Roumanie, en Belgique et en Italie.
  • Selon Euobserver, les États membres de l’UE discutent de la possibilité de placer de facto des familles avec de jeunes enfants dans des centres de détention le long des frontières. Dans le cadre de la réforme de l’asile, l’objectif des États membres de l’UE est d’apporter une « aide » à des États membres comme l’Italie et la Grèce au lieu de relocaliser les demandeur·ses d’asile.