Abdel Hafez Tayel est le fondateur du Centre Egyptien pour le droit à l’éducation, une organisation qui promeut l’éducation aux droits de l’homme en Egypte.
Le 17 septembre 2016, la Cour pénale du Caire a confirmé l’ordonnance visant à geler ses biens personnels en raison d’une accusation de recouvrement illégal de fonds étrangers. S’il est reconnu coupable, il peut faire face à 25 ans d’emprisonnement.
En novembre 2016, Abdel Hafez Tayel se rendait au Koweït pour assister à une conférence internationale sur l’éducation lorsque les autorités aéroportuaires l’ont détenu pendant plusieurs heures avant de lui ordonner de rentrer chez lui. Il a été empêché de voyager.
En juin 2017, Abdel Hafez Tayel a été convoqué pour interrogatoire, formellement accusé et interrogé par le juge d’instruction dans le «cas de financement étranger» contre les ONG. Tayel est accusé de recevoir un financement étranger dans le but de nuire à la sécurité nationale, en créant le Syndicat des enseignants indépendant en violation de la loi, de l’évasion fiscale et de la «fraude morale».
Tayel a également été interrogé sur un article qu’il a écrit en accusant l’ex-président Moubarak d’être un criminel.