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28/08/2024 – 16/09/2024

  • Le 11 septembre, le  bateau de MSF Geo Barents a été autorisé à reprendre la mer après 16 jours de blocage, et à reprendre ses opérations de sauvetage suite à une décision du tribunal de Salerne. Le même jour, le président de MSF a accusé les autorités italiennes de criminaliser les ONGs en Méditerranée.
  • Le 8 septembre, 60 migrant-es sont arrivé-es à Lampedusa après avoir été secouru-es par Frontex. Le premier bateau transportait 22 personnes provenant du Bangladesh, de la Syrie et du Soudan, tandis que le second transportait 38 personnes venant du Bangladesh, de la Syrie, du Maroc et de l’Égypte.
  • Le 4 septembre, 7 Syriens ont été secourus par les garde-côtes italiens près de Lampedusa après avoir quitté la Libye 3 jours plus tôt ; les 21 autres passagers et passagères sont porté-es disparus, dont au moins 3 enfants. Plus tard dans la semaine, l’ONG Sea Watch a révélé qu’elle avait signalé le bateau en détresse deux jours avant le naufrage via son avion de reconnaissance. Cependant, les autorités compétentes ne sont pas intervenues.
  • Le 2 septembre, 129 personnes ont été secourues par l’ONG ResQship en la Méditerranée et ramenées sur le sol italien. Beaucoup d’entre eux ont été intoxiqués après avoir inhalé de la fumée de carburant pendant des heures.
  • Le 31 août, 289 personnes ont été secourues par l’ONG Sea Watch lors de quatre opérations distinctes dans les eaux internationales au large des côtes libyennes. Parmi les personnes secourues figuraient 38 enfants. Le 3 septembre, après avoir débarqué les passagers et passagères, le Sea Watch-5 a été détenu pendant 20 jours et condamné à une amende de 10 000 euros, accusé à tort par les autorités italiennes d’avoir secouru des personnes dans les eaux libyennes.
  • Le 29 août, Altereconomia a révélé que le gouvernement italien avait alloué 16 millions d’euros à la construction de deux nouveaux centres de détention en 2024 pour détenir les demandeurs et demandeuses d’asile soumis à la procédure frontalière accélérée prévue par le « décret Cutro ».