Le 10 juillet, 30 personnes sont arrivées près d’Alexandroupoli et veulent demander l’asile en Grèce.
Le 9 juillet, 27 personnes ont été repoussées par des gardes-côtes helléniques au large de Lesbos.
Le 1er juillet, la Turquie a secouru deux bateaux pneumatiques transportant respectivement 37 et 47 personnes au large de l’île grecque de Lesbos, ainsi qu’un autre bateau transportant 11 personnes près de la ville portuaire d’Izmir.
Dans la région d’Evros, plusieurs groupes sont bloqués :
Le 28 juin, Alarm Phone a été informé que 24 personnes, bloquées sur un îlot à Evros, étaient entre les mains de la police. Le 29 juin, les gardes-frontières ont confirmé que la police patrouillait dans la région. Le 3 juillet, 9 personnes, dont un enfant, ont été bloquées près de Soufli sans eau ni nourriture. Alarm Phone a été informé, le 4 juillet, que le groupe a été repoussé vers la Turquie. Le 5 juillet, 22 personnes, dont 7 femmes, 6 enfants et des personnes âgées ont été bloquées près de Didymoticho. Elles sont fatiguées et boivent de l’eau non potable. Le 6 juillet,deuxautres groupes ont été bloqués dans la région d’Evros : 75 personnes près de Kastanies et 8 personnes entre Soufli et Didymοteicho.
L’enquête sur le naufrage du Pylos le 14 juin 2023 se poursuit :
Les survivant.s de la tragédie ont affirmé que les garde-côtes locaux ont organisé une manœuvre dangereuse pour diriger le navire de pêche surchargé vers l’Italie, ce qui l’a finalement fait chavirer. De leur côté, les garde-côtes grecs se sont défendus en affirmant que le bateau de pêche s’était renversé à cause d’une agitation des passager.es et que ces derniers avaient refusé toute assistance. Plusieurs analyses de la BBC,LightHouse ReportsetSolomonsuscitent des doutes quant aux récits des gardes-côtes. Le responsable des droits humains de Frontex a déclaré que l’agence pourraitsuspendreses opérations en Grèce en raison des violations chroniques des droits de l’homme commises à l’encontre des migrant.es, a rapporté le New York Times le 27 juin.
Une vidéo postée sur Facebook montre la douleur des mères des migrant.es disparu.es dans le naufrage de Pylos. La moitié des passager.es étaient égyptien.nes et 43/104 survivant.es du naufrage sont égyptien.nes.
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