Le 05 mai 2024, The Guardian a fait état de l’existence de centres financés par le Royaume-Uni dans le nord de la France où plus des 350 enfants non-accompagnés se trouvent isolés depuis plus de 21 mois. Le journal signale que ces centres sont agencés pour des séjours qui ne dépassent pas les 24 heures.
Le 04 mai 2024, Ghassan Abu-Sitta, chirurgien plastique intervenu à Gaza pour soigner des Palestiniens et Palestiniennes blessé·es par l’armée israélienne, a été empêché de donner son témoignage au Sénat français. Arrivé à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, il n’a pas pu honorer l’invitation par le Parlement français car les autorités allemandes auraient émis une interdiction à son entrée sur l’espace Schengen.
Le 30 avril 2024, un groupe d’ONG françaises dont la Cimade a publié un rapport annuel qui alerte sur l’augmentation du nombre de personnes migrantes renfermées durant des périodes de plus en plus longues dans des Centres de rétention administrative. Leur nombre a augmenté, une année de plus, jusqu’à atteindre environ 50.000 individus.
Le 25 avril 2024, le journal Le Monde a rapporté le calvaire vécu par des personnes originaires du Maroc, Tunisie, Egypte et Pakistan qui tentent de traverser la frontière entre l’Italie et la France pour demander la protection internationale. A Menton, après avoir obtenu leurs empreintes, elles sont refoulées vers l’Italie.
Le 23 avril 2024, la Ligue des droits de l’homme et Utopia 56 ont déposé plainte contre Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, pour “complicité de crimes contre l’humanité” et “complicité de torture”. Le candidat aux élections européennes avec le parti d’extrême droite Rassemblement National, est notamment accusé d’avoir ordonné le refoulement de migrant·es vers la Libye durant son mandat à la tête de l’agence de l’UE.
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