Le 14 mai 2024, le service diplomatique de l’UE a fait part dans un communiqué de presse de son “inquiétude” sur le non-respect par les autorités tunisiennes des droits et libertés fondamentaux des OSC ces dernières semaines.
Le 11 mai 2024, France24 a transmis en direct les images de l’arrestation de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani. Cette dernière avait parlé des répressions subies par la communauté migrante en Tunisie.
Le 07 mai 2024, Saadia Mosbah, militante tunisienne noire contre le racisme a été arrêtée par la police. Comme elle, d’autres représentants et dirigeants du milieu associatif et militant pour la défense des droits des personnes migrantes et réfugiées ont été interpellés ou arrêtés pour des accusations aussi infondées que le “complot à la sureté de l’Etat” ou “blanchissement d’argent”.
Le 03 mai 2024, alors qu’ils manifestaient devant le siège de l’UNHCR à Tunis, 500 migrants noirs, dont des familles, ont été violemment expulsés par la police vers la frontière algérienne et libyenne. Livrées à elles-mêmes sans eau ni nourriture, ces personnes sont les cibles d’un racisme d’Etat et d’une politique éminemment populiste et réactionnaire.
Le 03 mai 2024, quelques jours après la visite de la Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni en Tunisie, plusieurs opérations d’expulsions de requérant·es d’asile ont eu lieu à Tunis. Le gouvernement de Kais Saied mène une offensive contre les communautés sub-sahariennes par des mesures de déportations massives.
Le 24 mai 2024, sur la côte de Djerba, les garde-côtes tunisiens ont trouvé les cadavres d’une douzaine de personnes migrantes présumées originaires d’Afrique Subsaharienne.
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