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20/02/2024 – 12/03/2024

  • Le 10 mars 2024, dans une interview accordée à Diario Lanzarote, l’avocat Dario Arencibia a relayé son étude sur le traitement pénal des migrations en Espagne. Il a mis en évidence les dysfonctionnements structurels du pouvoir judiciaire relatifs à l’amalgame récurrente entre crime organisé et migrations.
  • Le 06 mars 2024, des grèves de la faim ont éclaté dans plusieurs lieux en Espagne. Les personnes demandeuses d’asile revendiquent, en particulier, des rendez-vous qu’on leur a jusqu’ici refusé. Par douzaines, ces jeunes se sont mobilisés ainsi afin d’exiger une accélération de leur dossier.
  • Le 06 mars 2024, un groupe d’une cinquantaine de personnes migrantes piégées dans l’îlot d’Alboran ont été transportées vers Motril par la Guardia Civil espagnole, dans le sud de la péninsule Ibérique. Dans cet îlot inhospitalier, ils et elles avaient souffert de conditions de vie insoutenables.
  • Le 5 mars 2024, près de 70 personnes migrantes sont arrivées depuis la Mauritanie au large de l’île d’El Hierro. Les services de secours espagnol ont assisté 64 personnes survivantes. Une partie importante du groupe a été gravement blessée pendant ce long voyage où 4 individus sont décédés.  
  • Le 4 mars 2024, 142 personnes d’origine algérienne et marocaine ont été secourues de l’îlot d’Alboran. 50 autres se trouvaient encore sur cette base militaire d’à peine 600 mètres de longueur alors que deux personnes sont décédées.
  • Le 28 février 2024, un bateau parti du nord du Sénégal a naufragé alors qu’il portait plus de 300 personnes qui se dirigeaient probablement vers l’archipel des Canaries. 24 corps ont été retrouvés mais des centaines de personnes sont en état de disparition.
  • Le 26 février 2024, entre 60 et 100 personnes migrantes ont tenté de rejoindre l’enclave de Ceuta à la nage depuis les plages marocaines. Exténuées mais entrées sur l’espace terrestre de l’UE, la majorité de ces personnes ont demandé l’asile d’après les informations de la presse locale. Depuis 2015, l’Espagne a rendu légal le refoulement systématique qui a couté la vie à des dizaines de personnes migrantes.
  • Le 21 février 2024, un mineur non accompagné de 14 ans d’origine gambienne n’a toujours pas eu accès à la protection internationale dans la ville de Madrid. Le comité des droits de l’enfant de l’ONU a condamné l’Espagne pour son refus de fournir un hébergement et une scolarisation pour protéger cet enfant.