Le 27 septembre, le ministre bulgare de l’Intérieur a annoncé que la Bulgarie s’efforçait de devenir membre à part entière de l’espace Schengen. Dans ce contexte, le ministre a souligné que la Turquie était son partenaire stratégique et que, grâce à leurs bonnes relations, la pression migratoire à la frontière avait diminué de 70% par rapport à l’année précédente. Le 6 septembre, le Balkan Investigative Reporting Network a révélé que la police bulgare avait fait pression sur des agent·e·s de Frontexpour qu’ils et elles ne signalent pas les refoulements systématiques à la frontière turque. À la suite d’un rapport interne sur la question, Frontex a augmenté sa présence de 500 agent·e·s, alors même que des violations graves ou persistantes nécessiteraient normalement que Frontex suspende ses opérations. Selon le Comité Helsinki bulgare, en 2023, il y a eu 9897 refoulements présumés aux frontières de la Bulgarie avec la Turquie et la Grèce, impliquant 174 588 personnes.
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