Le 17 octobre, lors de la réunion du Conseil européen, les dirigeants et dirigeantes de l’UE ont rendu un verdict sévère. La Commission européenne a accepté d’abaisser le seuil pour qu’un pays soit considéré comme « sûr », de travailler sur le modèle des « centres de retour » proposé par la Présidence hongroise, de réformer la directive sur le retour et de permettre explicitement aux pays d’invoquer des problèmes de sécurité pour fermer leurs frontières extérieures, ce qui représente une victoire pour Tusk. Voir les conclusions du Conseil sur les migrations ici.
Le 14 octobre, un document du Conseil de l’UE daté de juillet dernier, qui a fait l’objet d’une fuite, a révélé que ni l’Égypte ni la Tunisie ne souhaitaient parvenir à un accord sur une coopération policière renforcée ou un accord commun sur la migration avec l’UE. Les relations avec la Libye progressent cependant.
Le 14 octobre, Ursula von der Leyen a envoyé une lettre aux dirigeants et dirigeantes de l’UE sur les questions migratoires. Elle a proposé 10 points sur lesquels se concentrer, notamment la possibilité d’externaliser les demandes d’asile ; l’établissement de nouveaux partenariats avec des pays tiers ; la réforme des politiques de retour ; et l’exploration de l’idée de centres de retour. La présidente a également évoqué la possibilité de renvoyer les personnes de nationalité syrienne en Syrie.
Le 12 octobre, le Premier ministre polonais a annoncé qu’il souhaitait suspendre la possibilité pour les personnes traversant la frontière depuis la Biélorussie de demander l’asile en Pologne.
Le 10 octobre, les ministres de l’Intérieur des 27 pays de l’UE se sont réuni·e·s à Luxembourg et ont discuté de la possibilité d’introduire des centres d’expulsion dans des pays tiers.
Le 8 octobre, Viktor Orbán et Ursula von der Leyen se sont livrés à un débat houleux au Parlement européen, notamment sur la question migratoire. Le président hongrois a critiqué la mauvaise gestion de la politique migratoire par la présidente de la Commission européenne et a réitéré sa proposition d’externaliser complètement les demandes d’asile, ne permettant qu’à ceux et celles qui ont obtenu le statut de réfugié d’entrer en Europe.
Le 8 octobre, Yvla Johansson, commissaire chargée des affaires intérieures, a appelé à la protection des frontières extérieures de l’UE, à l’application du nouveau code frontières Schengen et à la mise en œuvre intégrale du pacte sur la migration et l’asile lors de la séance plénière du Parlement européen.
Le 7 octobre, InfoMigrants a révélé que 17 pays avaient signé une lettre adressée à la Commission européenne pour réclamer des politiques d’asile plus strictes. La lettre propose l’introduction d’une nouvelle loi stipulant explicitement qu’un gouvernement peut détenir un·e migrant·e en situation irrégulière qui présente un risque pour la sécurité nationale, que les cas des migrant·e·s doivent être gérés par tous les pays à l’aide du même logiciel informatique afin de faciliter le suivi des personnes, et que les migrant·e·s doivent coopérer avec les autorités.
Le 3 octobre, StateWatch a révélé que la présidence hongroise du Conseil avait diffusé un document décrivant les potentiels critères de révision du statut des bénéficiaires de la protection internationale et les procédures pour le traitement des personnes dont les demandes d’asile ont été rejetées mais qui ne peuvent pas être expulsées.
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