Le 15 mars, 21 personnes en détresse ont été sauvées, amenées en toute sécurité sur l’île d’Alboran puis transférées à Melilla par Salvamento Marítimo. Le 9 mars, 16 personnes ont été retrouvées échouées sur Alboran puis ramenées en toute sécurité sur le continent à Motril trois jours plus tard.
Le 13 mars, le médiateur espagnol a fermé son enquête sur la tragédie meurtrière qui a eu lieu l’année dernière le 24 juin lorsque des dizaines de migrant·es ont été tué·es par les forces de sécurité marocaines à la frontière entre la ville de Nador et l’enclave espagnole de Melilla. Selon El País, le médiateur a conclu que les 470 déportations de Melilla vers le Maroc qui ont été menées ce jour-là, alors que plus de 1700 migrant·es tentaient de franchir la frontière, étaient illégales. Les migrant·es ont été renvoyé·es via des procédures accélérées et, une fois au Maroc, brutalement battu·es par les forces de sécurité marocaines, selon les vidéos et les témoignages diffusés par les survivant·es. Le 22 mars, le ministre espagnol de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska cmoparaissait devant la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen pour fournir des explications et faire la lumière sur l’événement. Grande-Marlaska a décliné toute responsabilité dans la mort des 23 migrant·es qui ont tenté de franchir la frontière entre le Maroc et Melilla en juin dernier, insistant sur le fait qu’aucun décès n’avait eu lieu sur le sol espagnol. Le 21 septembre, lors d’une comparution devant les députés espagnols, Grande-Marlaska avait défendu l’action de la police contre ce qu’il avait alors qualifié d’« agression violente ».
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