Fin mars, une enquête des autorités belges a commencé à propos d’un Syrien de 38 ans, accusé d’avoir participé à des exécutions de civils refusant de prêter allégeance à l’Etat islamique à Palmyre. L’homme avait quitté la Syrie en 2015. Si sa culpabilité est prouvée, il n’aura plus accès au statut de réfugié.
Le 15 mars 2023, un homme était arrêté au Royaume-Uni pour « aide à l’immigration clandestine sur la route migratoire entre la Belgique et le Royaume-Uni ». Il s’agit de la cinquième arrestation dans le cadre du démantèlement d’un réseau de contrebande.
Le 9 mars, le Premier ministre Alexander De Croo et la secrétaire d’État Asile Migration Nicole de Moon ont annoncé un nouvel accord de migration. Parmi les décisions : 700 nouvelles places créées pour les migrant·es arrivants en utilisant des conteneurs maritimes ; retours dans les pays renforcés et encouragés en réduisant le délai de sortie du territoire belge (de quatre mois à un mois) pour les personnes dont la demande d’asile a été rejetée ; les mineur·es ne seront pas placé·es dans des centres de rétention ; une aide financière pour que les demandeur·ses d’asile qui résident dans ces centres depuis plus de six mois puissent en sortir ; le regroupement familial sera possible pour le parent qui s’occupe effectivement de l’enfant. En réponse, le 13 mars 2023, une manifestation se tenaità Bruxelles demandant une solution d’urgence pour 50 demandeur·ses d’asile. Les manifestant·es ont rejeté la proposition d’accélérer le retour des demandeur·ses d’asile dont la demande a été rejetée.
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