Le 13 décembre, MSF a décidé de mettre fin à ses opérations de sauvetage avec son navire de sauvetage, le Geo Barents, opérationnel depuis juin 2021. Face à une criminalisation accrue des sauvetages en Italie et à une nouvelle loi sanctionnant plus fortement les bateaux de sauvetage, MSF a décidé qu’il était intenable de continuer ses opérations. En effet, la capacité de sauvetage des navires humanitaires est largement sous-utilisée. L’organisation va réfléchir à une nouvelle stratégie pour venir en aide aux personnes en détresse en Méditerranée.
Le 9 décembre, une délégation d’organisations de la société civile a rencontré des représentant.e,s du Département des libertés civiles et de l’immigration du ministère de l’Intérieur italien pour leur faire part de ses préoccupations concernant l’absence de consultation publique en Italie sur la mise en œuvre du Pacte de l’UE sur la migration et l’asile. Les organisations de la société civile critiquent le manque de transparence et de planification participative, affirmant qu’elles sapent les directives de la Commission européenne et risquent d’aggraver la protection des droits lors de leur mise en œuvre.
Le 5 décembre, le HCR a publié des données indiquant que 8100 personnes sont arrivées par la mer en Italie en novembre, ce qui représente une augmentation par rapport aux mois précédents. Parmi ces arrivées, 76 % provenaient de la Libye. Les trois principaux pays d’origine étaient le Bangladesh (20 %), la Syrie (18 %) et la Tunisie (12 %).
Le 4 décembre, le Sénat italien a approuvé une modification de la loi qui permettra d’arrêter et de saisir des navires de sauvetage civils beaucoup plus rapidement qu’auparavant. De plus, alors qu’auparavant, seul le capitaine était tenu responsable de toute infraction, désormais, l’armateur ou l’exploitant sera également tenu responsable.
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