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02/04/2025 – 24/04/2025

  • Dix jours après leur transfert au centre de rétention de Gadjër en Albanie, quatre personnes migrantes ont été renvoyées en Italie. Deux d’entre elles s’étaient automutilées. Des parlementaires ayant visité le centre ont dénoncé une “violation flagrante” des droits des exilé.e.s. Deux autres ont été rapatriées pour des raisons juridiques : l’une attend toujours une réponse à sa demande d’asile en Italie, l’autre a demandé une protection internationale dès son arrivée en Albanie. Or, l’accord entre les deux pays ne permet le transfert que des migrant.e.s n’ayant jamais mis pied en Italie ou en situation irrégulière sur son territoire. 
  • Le 11 avril, 40 personnes dont les demandes d’asile ont été rejetées en Italie ont été transférées dans les centres de rapatriement en Albanie. Ce transfert est le premier qui a lieu suite à l’adoption, par le gouvernement italien, du décret autorisant l’utilisation des centres de Gjadër et de Shëngjin comme centres de rapatriement. Des experts juridiques ont remis en question le droit d’un pays membre de l’UE à transférer des personnes dont la demande d’asile a été rejetée vers un lieu qui n’est ni leur pays d’origine ni un pays de transit. 
  • Le 2 avril, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani et le vice-ministre Edmondo Cirielli se sont réunis pour une réunion pour la coopération au développement. Ils ont notamment discuté de l’approbation d’un programme de 20 millions d’euros, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour organiser le retour dit volontaire de 3 300 migrant.e.s présent.e.s en Tunisie, Algérie et Libye.